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Ça branle dans le manche

10 avril 2016

La vérole des bosquets ou le front al viandards

TABLEAU

Le temps était au beau, le printemps s'installait pour de bon, dans le jardin, les piafs avait fini de niquer et les nids étaient prêts à accueillir les couvées.
J'avais retapé le grillage du poulailler, pour que maman renard ne puisse pas emporter les cocottes et les filer à becqueter à ses lardons. Désolé pour elle, ils ont la dalle mais c'est pas de ma faute s'il n'y a plus de rongeurs à bouloter dans les campagnes.

Et je suis allé faire un tour en forêt. J'ai été scotché...Pas de vie, une ambiance de mort, des bestioles se comptant sur les doigts d'une main.
C'est vrai, on a dépassé à peine la date de fermeture de la grande tuerie annuelle mais quand même, ça fait flipper.  La vermine des talus a tout lessivé, zéro trace de vivant...la zone est nettoyée de tout ce qui est sensible. Y'a davantage de vie dans un cimetière, je suis sûr.

Et j'ai fait le parallèle avec des villes comme Alep ou Palmyre, noircies de décombres, de ferrailles cramées et de plombs, zones zombies désormais. Après la prise de ces villes par DAESH (rebelles soutenus par l'occident pour faire plaisir aux émirs), plus rien ne reprendra vigueur, ou alors dans 50 ans.
Il faudra du temps pour restaurer un semblant de vie.  Connards de takfiris et racaille des bosquets même combat ?  En tout cas, là où passent les viandards, rien ne repousse.
       
Cette haine du vivant est hallucinante. Dernier exemple ? Le récent projet de loi pour la reconquête de la biodiversité ! Le lobby de la chasse a pourri le truc lors de son passage au Sénat et fait supprimer des dispositions un poil contraignantes (faut pas déconner non plus, ça reste du débat parlementaire bien influencé)  relatives à la chasse à la glu et à la chasse du blaireau.

Et comme ils tiennent absolument à buter les oiseaux avant la période de reproduction (cherche pas la logique, y'en a pas, dans leurs crânes de siroteurs de jaja), ce sera accordé.

Comment libérer nos campagnes et nos forêts de la haine de la milice des bosquets ? 

 

 

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26 décembre 2015

Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?

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Liberté !

De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?

De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?

Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?

Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !


Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux !
Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l'expiation.

Je t'admire, oppresseur, criant: oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.

Victor Hugo

10 octobre 2014

Nouvel avis aux gros cons de chasseurs

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Recevant un commentaire (non publié) signé courageusement XXXXXXXX (mais j'ai bien l'adresse IP et tout ce qu'il y a derrière), me promettant maints traitements rudes et désagréables car ayant été, semble-t-il, bel et bien identifié, je me permets de dire à son auteur, et à ses semblables en connerie sanglante par la même occasion  : arrête de taper dans le cubi de jaja si tôt le matin, à l'heure où blanchit la campagne. En effet, tu te prends pour un (médiocre) élève de l'inspecteur Derrick et c'est juste risible.

Tes investigations à la noix, tu peux te les carrer dans le fondement et tes menaces itou.
Je comprends bien que l'odeur de sang te monte à la tête mais de là à te croire dans le rôle du vengeur masqué de la racaille des talus, il a un pas !

Contentez-vous de vous flinguer entre compères de tuerie, ça nous va très bien. Restez dans le job : liquidez-vous les uns les autres. Amen.

14 février 2014

Tuer pour son plaisir

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12 février 2014

Avis aux gros cons de chasseurs

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Ce court message est simple  pour être compris par tous les gros cons de chasseurs qui viennent promener leur paire de neurones sur ce blog. Pas d'effet de style, je fais dans le cash. Direct.
Les burnes moisies de la racaille des talus doivent enfin comprendre que le prénom de l'auteur de ce blog n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais Marc. Son nom n'a jamais commencé par la lettre V, ne commence pas par la lettre V et ne commencera jamais par la lettre V.

Dis-donc, viandard de mes deux (et occasionnellement violeur et pédophile comme le montre cette pathétique histoire ( http://www.lameuse.be/782461/article/regions/namur/actualite/2013-08-08/l-horreur-a-rochefort-violee-par-ses-freres-et-son-pere-lors-de-parties-de-cha), toi y'en avoir compris ?

Moi pas Marc, toi pouvoir continuer à picoler. Et toi surtout pas casser fusil chargé quand toi marcher... Nous rigoler ensuite.

 

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9 février 2014

Racaille des talus, vérole des bureaux

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3 novembre 2013

Accident de chasse à Vénéjan : canon d'une pipe !

Sanglier

Vénéjan, mercredi 30 octobre.
Perplexe, l'homme réfléchissait. Sa première balle avait gravement blessé le pauvre sanglier qui gisait à terre, les chairs déchiquetées. Comment l'achever, se demandait-il ? Son flingue s'était enrayé...Il avait bien pensé à utiliser un ouvre-boîte mais il n'était pas certain de remettre la main dessus.
Le finir à la lime à ongles ? Pourquoi pas mais ce sera long, trop long... Quel idiot, songeait-il, d'avoir négligé les promotions (du bois) de rentrée de Ducatillon, ils avaient fait de la coutellerie à moins 20%.
Alors, méprisant avec panache les consignes élémentaires demandant au chasseur de faire très attention en manipulant un fusil chargé, il prit ce dernier par le canon et tenta de cogner l'animal agonisant avec la crosse. Sauf que, si tu ne verras jamais une masse ou une clé anglaise lâcher une bastos, une arme oui.
En effet, le coup parta partit et le tireur emprunté accueillit la balle dans le ventre.
Il est, à l'heure où j'écris, toujours dans le coma à l'hosto de Bagnols-sur-Cèze. Poil à Louis XIV.

4 octobre 2013

Accident strictement mortel à Vagnas : ici l'ombre, les viandards parlent aux viandards

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On dira tout ce qu'on voudra mais lui, il n'a pas fait semblant de ne pas respecter les consignes de sécurité.
Aux chiottes les consignes ! Rien à carrer ! Tu peux te les mettre dans le fondement ! Lui, c'est du free style, sans ceinture ni bretelles.
Il était 21 heures, ce jeudi 3 octobre. À cette heure, Peter, on y voit que dalle. Rappelons à la vérole des bosquets que nous sommes toujours à l'heure d'été (à la Bergamotte).
Du côté de Vagnas (Ardèche), le père et son fils traquait le sanglier, alors que le soleil avait fini, la grosse feignasse, de jeter ses derniers feux rouges et or.
Le daron a vu passer une ombre. Figure-toi qu'il a pris cette ombre pour un sanglier et que donc, il a fait feu. C'est logique... la nuit tous les sangliers sont gris et les petits pois sont rouges.
Pas de fion, c'est le fils qui a ramassé la praline à gros gibier.
L'ombre, c'était lui. Il est devenu vigoureusement mort.
Comme aurait dit Charles Baudelaire , "Voici le soir charmant, ami du viandard". 

25 septembre 2013

Accident de chasse rudement mortel à Galapian : chemin faisan vers le cimetière

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Le soleil faisait rien qu’à darder ses rayons sur des zanimos déjà terrorisés par l’arrivée de la bagnole des chasseurs. La lumière mordorait (moulade) l'espace de teintes bariolées, foutrement et opportunément automnales puisqu’on était le 22 septembre.
Du côté de Galapian (Lot-et-Garonne), dans l’après-midi, les deux types (le père et son fils) étaient viendus pour buter du faisan.
Ce qui a de con avec des armes de chasse, c’est que c’est dangereux. Nouvelle confirmation  car le fiston, descendu de la caisse pour saisir le fusil avec deux canons superposés, s’est tiré une bastos dans  la tête.
Il est devenu âprement mort.

Chasser , c’est un loisir tuant. M’engueule pas … C’est pas moi qui le dit ! C’est le président de la fédé lui même. Il a ainsi rapporté au journal Sud-Ouest que « c’est la deuxième fois qu’un chasseur trouve la mort depuis mon arrivée à la présidence de la fédération ».

Encore un effort !

10 septembre 2013

Accident de chasse à Vialer : c'est trou mignon

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Elle court elle court la baballe
La baballe du bois, Mesdames,
Elle court elle court la baballe
La baballe du bois joli.

Elle est passée par ici,
Elle repassera par là.

Vialer de souffrir sacrément. Tu m'étonnes John...La balle est entrée dans une cuisse et elle est en ressortie pour entrer dans l'autre.
Cétipabo ?

Deux pour le prix d'une. Il a fallu sortir l'hélico, le joli zosio en fer, pour conduire le double perforé à l'hosto de Pau. On nous dit que la battue organisée le 26 août à Vialer (Pyrénées-Atlantiques) était parfaitement réglo, que tout ce petit monde était blindé avait mis son beau gilet fluo et sa casquette de baltringue, que tout était nickel quoi. 
Moi j'adore quand tout est carré comme ça...Car t'imagines bien les dégâts quand ce ne sera pas d'équerre, et ça va arriver plus souvent que tu ne le crois, Geoffroy.
Les mecs ont fait tout ce qu'il faut et malgré tout, ils s'assaisonnent dans la bonne humeur. Ce n'est qu'un combat, continuons le début (poil au rébus) !

29 août 2013

Accident de chasse mortel à Civry-la-Forêt : empalé demi-écrémé

mirador

Tu vois le chemin du buisson ? Bin c'est là...Enfin presque. Tu prends à gauche, puis à droite, puis encore à droite, tu évites les cailloux en pierre et les branches en bois puis tu tombes sur le mirador. Ce truc sert aux feignasses de viandards qui se prennent pour des snipers. T'as le cul bien posé, la boutanche à portée de la main et tu attends que le gros gibier se pointe pour le descendre.
Impossible de le louper (pinière), le flingue fera tout à ta place, même si t'es poivré et que tu as la bouche pâteuse : t'as juste qu'à appuyer sur la queue de détente quand t'es sorti de ta sieste par hasard (c'est-à-dire quand ta prostate t'a commandé d'aller faire un tour dans les bosquets).
Samedi 24 août, du côté du chemin du buisson, donc, à Civry-la-Forêt (Yvelines), il était 21h15 et 32 secondes quand il est descendu de son mirador.
Loupant un barreau de l'échelle, il s'est vautré et a rencontré non pas la terre ferme, ni les feuilles mortes, ni les fougères desséchées, mais ... son fusil à lunette.
Malgré son excellente vue (je parle du fusil), ce dernier n'a pu éviter l'impact. Le chasseur est mort empalé.

4 août 2013

Lâcher de toros : Same Player Shoot Again.

Toro

Pedro* Bandalez avait 16 ans, toutes ses dents et était bourré. De testostérone. Hormone, qui, abondante, provoque précocement l'alopécie, sous sa forme radicale, l'alopécie circulaire ou sous sa forme bénigne, l'alopécie sauteuse; situation qui ne fait rien qu'à appauvrir les coiffeurs.
Pedro en avait marre de se tirer sur la membrane; aussi avait-il décidé de participer au lâcher de toros organisé à l'occasion des fêtes de Santiago Apóstol de Isso, à Hellín (Albacete), là où tu prends ton panard à faire souffrir des ruminants qui ne demandent qu'à être paisibles.
Samedi 27 juillet donc, il décida de faire chier quelques jeunes bestiaux et de toréer comme ses idoles si possible.
Mal lui en a pris puisqu'un vigoureux mâle de l'élevage d'El Cortijillo le niqua dans les lombaires (Wilson) et l'atteignant au foie, lui porta un coup fatal.
Il mourira une paire d'heures plus tard, à l'hosto Comarcal d'Hellín.

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Cortijillo

* Pour des raisons bien compréhensibles (mouvantes), le prénom a été changé.

23 juillet 2013

L'écho des bourses de Miguel de Pablo : scrotum des Pyrénées

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pablo

Une plaie de 15 cm dans les couilles. Je te prie de bien vouloir excuser cette entame de billet quelque peu abrupte mais la réalité est incontestable : Miguel de Pablo s'est fait perforer le siège de son intelligence dans les arènes de Las Ventas (Madrid), le 21 juillet dernier.
Un coup de corne bien placé, une trajectoire ascendante, une déchirure qui s'épanouit au niveau du pubis, de bien belles images en vérité, à vous les studios.

Le jeune déburné (le divin enfant), car cette moisissure ensanglantée est un novillero, a été opéré sous anesthésie générale à la clinique de la Fraternité.
Il faisait chaud, ça puait le sang et la merde, les toros suppliciés gémissaient, les tarés applaudissaient.
Ce spectacle était offert par la 'fondation Francisco Franco pour un sadisme du deuxième millénaire', fondation représentée par Émile Louis (absent excusé) et Éric Cantona qu'un neurone.

7 juillet 2013

Accident de chasse mortel : rien à foutre car burne to be wild

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Il avait cru apercevoir un sanglier, un machin qui bougeait dans le truc près de cette chose. Il avait donc tiré et, de ce fait, proprement descendu un pote de chasse.
Cette liquidation à l'amiable avait eu lieu à Nonac, en début d'année 2009. Tu penses bien que ce blog admirable avait relaté cette bavure comme il se doit.

Si t'as pas la rame, reporte-toi à mon article du 10 janvier.

Le tueur avait écopé d'une peine classique, c'est-à-dire presque que dalle. Deux ans avec sursis, du pipi de chaton ! Le pire, pour lui, c'était bien sûr le retrait, pour 5 ans, du permis de buter. Comme on peut être rambo et con à la fois, notre homme a fait l'homme et a continué comme si de rien n'était.
C'est ainsi qu'il s'était fait gauler par les agents de l'ONCFS pour avoir chassé depuis une palombière de Saint-Amant-de-Montmoreau, le 30 octobre 2012.

Alors là, à ce moment de ta lecture, tu te dis qu'il a dû prendre cher. Non respect d'une décision judiciaire, sous le coup d'un sursis, ça allait bastonner sec.
Il s'est chopé 3000 euros d’amende. Son avocat ayant expliqué qu’il s’était laissé prendre "dans le feu de l’action".
Elle est pas belle la vie ? J'en ai connu qui ont pris du placard pour beaucoup moins que ça. Mais la racaille des talus a ce pouvoir étrange de pouvoir exécuter n'importe qui sans craindre la rigueur de la justice.

3 juillet 2013

Philippe Martin, sinistre de l'écologie et de la souffrance animale

martin

À peine les animaux (et particulièrement le loup) avaient-ils commencé à danser à l'annonce de l'éjectage de cette bonne à rien de Batho qu'ils ont été saisis par une chiasse carabinée quand ils ont entendu le nom de son remplaçant.
Philippe Martin. Député du Gers et accessoirement président du conseil général du Gers depuis 1998. Un bon cumulard.
Mais ce n'est pas pour ce motif qu'il est très dispensable à cette fonction de ministre de l'écologie et du capitalisme vert.
C'est un homme qui déteste les animaux, qui leur veut du mal, beaucoup de mal. Tous les maux possibles.
Il fut de ces députés initiateurs de la loi déclarant le gavage comme 'patrimoine culturel'. Il appartient au groupe d'étude sur la chasse de l'Assemblée nationale et, ça tombe sous le sens, fait partie de cette bonne cinquantaine de députés soutenant la corrida.
Beurk, j'ai envie de gerber.

 

 

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